Au menu ce soir : magret de canard accompagné de son potage aux ailes de chauve-souris ! L'arrivage est quelque peu inhabituel puisqu'il s'agit d'un colis essentiellement tourné autour de la BD, une des passions qui me tient à coeur depuis bien longtemps, mais que j'ai un peu lâché quand je me suis mis au jeu vidéo. J'ai donc craqué il y a peu de temps sur le reboot PS3 des aventures de la célèbre “bande à Picsou”, aka Ducktales Remastered, un jeu qui a bien failli me rendre fou sur consoles NES à son époque. Le titre était dispo sur le PlayStation Plus au courant de l'année 2014, mais je n'étais pas abonné à ce moment là, et je l'avais donc laissé filé avec regrets. M'en fous, puisque le dématérialisé, c'est pas trop mon truc, et que c'est un jeu que j'avais envie d'importer depuis au moins 2 ou 3 ans. Oui, je parle d'import car il n'était disponible qu'aux US lors de son lancement (une stratégie commerciale WTF signée Capcom).
Il existe cependant aujourd'hui en version physique en France, et j'ai même eu la chance de le trouver pour une misère (10€ d'occasion) dans un magasin près de chez moi, alors qu'il est relativement rare de le croiser. Pour la petite histoire, Ducktales Remastered a même eu une version collector, qui n'a existé qu'aux Etats Unis sous forme dématérialisée... mais distribué en boite. Le boitier bluray contenait uniquement un code de téléchargement, et non le bluray du jeu (quand je vous parlais de marketing WTF made in Capcom). Cette édition justifiait son label collector par la présence d'un "pin's", accessoire emblématique des années 90. Ce collector jouant à fond la carte de l'acheteur pigeon, j'avais donc sans regret décidé de passer mon tour et de rester patient pour tester cette pépite.
Bref, c'est pour bientôt puisque je ne l'ai pas encore commencé (il rejoindra ma pile des jeux PS3 à essayer absolument un jour, huhu) mais d'après les critiques, le jeu a gardé beaucoup de son charme avec une difficulté corsée et des graphismes 2D kro mignons.


Cet achat de bande dessinée m'ayant redonné le goût de la lecture j'ai entamé une autre série en parallèle. Amateur de belles reliures, j'ai craqué sur une collection commémorative fêtant les 75 ans d'une icône des comics modernes ; j'ai nommé Batman ! Ces 10 tomes me permettront de patienter jusqu'au mois de juin (oui, je bout d'impatience depuis ma précommande de la PS4 édition limitée). Le coffret est paru aux éditions "Le Soir" et regroupe une anthologie en 10 volumes des comics ayant inspiré Nolan pour la trilogie The Dark Knight. J'en suis encore au tome 1, dessiné par Frank Miller & scénarisé par David Mazuchelli, et je dois dire que je me régale à chaque nouvelle page tant la narration est captivante. Concernant l'édition elle même, le format est plutôt sympa grâce à la couverture tissée, et j'adore la fresque sur la tranche qui est complète avec les 10 ouvrages. Le format est standard (18x28) et tout est colorié. J'avais d'ailleurs un doute car Batman : Année 1 connait également une édition en noir et blanc, parue en 2012. La colorisation est moins saturée que dans La Jeunesse de Picsou (le mec qui enfonce les portes ouvertes :P), ce qui colle parfaitement à l'ambiance typée polar urbain. L'avantage de cette collection pour qui n'est pas déjà un expert du Batman, c'est qu'elle contient les histoires modernes regroupées par ordre chronologique. Ces 10 recueils sont réputés pour être les “must have” de l'histoire du super héros chauve souris. Ca parait évident en soi, mais ce n'est pas toujours le cas avec les regroupements de comics (j'avais été bien déçu par Spawn l'intégrale, Tome 1 par exemple). Au final, c'est quand même beaucoup d'argent dépensé ce mois-ci, mais c'est assurément un investissement que je ne regrette pas. Je me rassure en me disant qu'en général, ces belles éditions de BD en coffret intégral sont typiquement le genre d'objets de collection qui prend de la valeur...
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